BATMAN, ARKHAM CITY - Présentation du jeu

Publié le par Dominique Montay

En 2009, le studio londonnien Rocksteady sorti dans les bacs un hit instantané, doublé de ce qui a été considéré comme la meilleure adaptation de license super-héros en jeu vidéo: "Batman, Arkham Asylum". Aujourd'hui, ils reviennent avec la suite qui se veut plus grande, plus impressionante, plus belle: "Batman, Arkham City". Un show assez surréaliste.

 

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"Batman, Arkham Asylum", pour la petite histoire, est un jeu de légende. C'est le premier jeu depuis "Monkey Island" que je termine. Rien que ça, c'est un gage de qualité. Le jeu est immersif, très simple d'accès et fouillé au niveau du scénario, et si certains passages sont assez répétitifs, ils ne viennent en rien gâcher l'expérience vidéoludique que propose ce titre. De plus, il se permet des scènes assez incroyable, quand Batman entre en intéraction avec le personnage de l'Epouvantail, qui, grâce à son "fear gas", change la perception de Batman, qui le plonge dans des mini-saynètes horrifiques qui sont (surtout pour la première), très réussies en terme d'ambiance. 

 

Forcement, après une telle réussite, il fallait une suite. Histoire de taper plus fort, les concepteurs on déplacé l'intrigue de l'Ile d'Arkham à Gotham, partant du principe que les détenus d'Arkham sont enfermés dans une portion de Gotham City, augmentant la carte du jeu par 5. Le nombre de personnages du comic d'origine sont intégrés à l'histoire: Double-Face, le Riddler... et surtout Catwoman. A l'heure des jeux de combats à haute dose de combos (dont certains sont impossibles à réaliser sans se préparer à de longues années d'arthroses), "Batman Arkham Asylum" tranchait par son extrème jouabilité et sa simplicité. Les développeurs misaient plus (gage de qualité et d'immersion supérieures) sur la complexité du scénario que sur celle de la maniabilité.

 

"Batman, Arkham City" semble du même accabit. Du moins, la présentation donne cette impression. Une présentation assez... comment dire... américaine ? Le présentateur crie, fait des onomatopées, improvise, rappe (presque)... Dès le début (pourtant plombé par une manette avec une batterie faible), le type s'excite "Vous commencez le jeu, et là, vous vous dites, je vais entrer en action avec Batman ? Et vous... COMMENCEZ AVEC CATWOMAN !"... euh, ok, sympa, mais bon, de là à crier. La présentation continue et défie les limites de ce qu'une langue est capable de fournir "Et maintenant, vous allez vous retrouver en face à face avec les deux faces de double-face !".

 

Au-delà de cette mise en scène vraiment too-much, ce "teaser" a eu le mérite de montrer que ce numéro 2 donne vraiment envie. Surtout si personne ne crie à côté de moi des "Ouais, un uppercut dans la face" "Ohhhh, coup de pied en volant !".

 

L'expérience est un peu moins immersive comme ça.

Publié dans Jeux

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